Jardin de kanazawa

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Une décoratrice de vitrines, aux multiples intérêts, que vous découvrirez au fur et à mesure du déroulement du blog !

Membres

Statistiques

TRANSLATE

dimanche 21 mars 2010

Le décor du théâtre Nô, à Asakusa. Tokyo.

Masque de femme.

Lorsqu'ils mettent le masque, les acteurs quittent symboliquement leur personnalité propre pour interpréter les personnages qu'ils vont incarner.

Masque d'un vieil homme.

Documentation WikipédiA


Le théâtre nô ou (, ?) est un des styles traditionnels de théâtre japonais venant d'une conception religieuse et aristocratique de la vie. Le nô allie des chroniques en vers à des pantomimes dansées. Arborant des costumes somptueux et des masques spécifiques (il y a 138 masques différents), les acteurs jouent essentiellement pour les shôguns et les samouraïs. Le théâtre nô est composé de drames lyriques des XIVe et XVe siècles au jeu dépouillé et codifié. Ces acteurs sont accompagnés par un petit orchestre et un chœur. Leur gestuelle est stylisée autant que la parole qui semble chantée. La gestuelle est entrecoupée par les fameux miiye qu'ont représenté les graveurs d'acteurs japonais. Ce sont des arrêts prolongés dans le temps du geste et de la mimique afin d'en accroître l'intensité

Un ensemble de nô compte environ vingt-cinq artistes.
Les rôles féminins sont joués par des hommes.

Vers le nô contemporain.

Le nô faillit bien disparaître avec ses protecteurs à l'ère Meiji, avant de connaître un retour en grâce à partir de 1912. C'est à cette époque que le terme nōgaku commença à être utilisé pour désigner l'ensemble formé par le nô et le kyōgen et que se construisirent les premières salle exclusivement dédiées à cet art.

À nouveau menacé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le nô réussit à survivre, et constitue aujourd'hui un des arts traditionnels les plus établis et les mieux reconnus. Le nô fut la première forme d'art dramatique à être inscrite, en 2001, sur la liste du patrimoine mondial intangible de l'UNESCO en tant que part du nōgaku, conjointement au kyōge


Le décor traditionnel du théâtre Nô, dans l'enceinte du temple de Asakusa.

5 commentaires:

  1. merci Béatrice, tout fait envie, quels beaux voyages !

    Je poursuis ma visite...au Japon.

    RépondreSupprimer
  2. Merci, Béatrice, pour votre très intéressante publication. Les masques que vous avez photographiés sont d'une extraordinaire beauté et possèdent une expression d'un réalisme saisissant. Avez-vous pu assister à une présentation de théâtre nô?
    Anne

    RépondreSupprimer
  3. Anne, les masques ne sont pas photographiés par mes soins. Je les ai pris pour exemple chez Wikipédia. Je l'ai écris entre les images.

    Par contre j'en ai eu entre les mains, à Lausanne. Un ami m'en avait prêté pour ma vitrine sur las masques. A l'époque, je n'avais pas encore le projet définitif de retourner au Japon, donc, je n'ai pas photographié ces masques individuellement. Dommage. Il faut que je retrouve la photo de la vitrine.

    RépondreSupprimer
  4. Anne.
    J'ai assisté a un spectacle de Nô, à Nara, il y a 7 ans. Dans le cadre de la fête des grands parents. C'était une expérience très amusante, car j'avais ma jupe culotte, avec les pans repliés sur le devant, que vous pouvez voir dans le chapitres du cimetière des enfants à Kamakura. Je me suis trouvée à côté d'un acteur et lui ai dit * vous avez la même jupe que moi*, et je soulevais les pans de la sienne, avec délicatesse. Seulement une touriste étrangère peut faire ça. Et encore, j'ai du culot, mais le fait avec élégance. Nous étions en retrait. Je n'avais pas voulu me mettre en tailleur, car je savais les séances très longues. En plus ,sans rien comprendre. On a l'impression que tout est immobile. Les costumes sont somptueux.

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour, Béatrice de.

    Je suis très honoré pour une personne bonne compréhension japonais comme vous.

    De l'Extrême-Orient.
    Cordialement.
    ruma

    RépondreSupprimer